Au programme de cet article :
La pandémie de coronavirus a considérablement changé les habitudes de consommation des Français. Dans l’impossibilité de sortir faire des achats, plusieurs ont opté pour les achats en ligne. Une tendance qui tend à progresser malgré le déconfinement. Cet article s’intéresse à l’impact réel du Covid-19 sur les consommateurs français de plus en plus convertis au digital.
Comment le Covid-19 a changé les habitudes de consommation ?
Kameleoon a réalisé une étude sur les habitudes de consommation de près de 5000 Français. Le résultat tend à démontrer que malgré le déconfinement en rapport avec le Covid-19, nombreux sont désormais ceux qui vont opter pour le digital pour leurs achats. Ce sont 22% d’enquêtés qui disent désormais opter pour l’achat en ligne et ce, qu’importe le type de biens dont ils ont besoin.
Pour 60% d’autres qui en avaient l’habitude, le confinement aura réussi à les rapprocher davantage des marques ou à les en éloigner au profit de leurs concurrents. Tout compte fait, on note durant le confinement une augmentation du nombre de clients e-commerce, et après le confinement, une forte accélération de la demande de produits ou de services en ligne.
Si les besoins en divertissement représentent 55% de cette demande, il faut dire que d’autres secteurs comme la lecture de presse, les cours en ligne, l’alimentation et l’épicerie, les services bancaires, l’ameublement, la décoration et le jardin, sans oublier les consultations médicales font partie des services sollicités en ligne par la population.
Pour 34% d’entre elles, c’est principalement le gain de temps qu’offre le e-commerce qui les intéresse. Pour 19%, ce sont les économies qu’ils réalisent en achetant directement en ligne qui importe.
Faut-il désormais un site e-commerce à tous les commerçants ?
La question, au regard de l’ampleur du phénomène d’achat en ligne pendant et après le confinement, est légitime. Il va sans dire que les e-commerçants durant le confinement sont ceux qui ont bénéficié de leur présence en ligne pour répondre aux besoins des clients.
Ainsi ont-ils pu renchérir non seulement leur portefeuille clients, mais aussi augmenter leur chiffre d’affaires, et ce, sans avoir nécessairement besoin d’une stratégie de marketing digitale. Une simple présence en ligne aura suffi parfois. Autant dire que les commerçants ne disposant pas d’une boutique en ligne sont les plus grands perdants.
Ceci ne signifie pas toutefois que tous les commerçants ayant un site de vente en ligne ont tiré leur épingle du jeu durant le confinement. Les boutiques de cosmétique, de vêtements, bref des produits autres que de premières nécessités ont été reléguées au second plan. La priorité a été accordée au divertissement, aux produits pharmaceutiques, et tout ce qui s’avérait réellement utile. D’autres e-commerçants ayant décidé de mettre fin à leur campagne de publicité digitale, eux aussi n’ont pas récolté les bénéfices escomptés durant le confinement.
Autant dire que le Covid-19, entre confinement et déconfinement, a démontré que l’e-commerce représente l’avenir, à condition d’être présent dans les marketplaces. Parce que les principaux gagnants durant la période de crise sanitaire sont ceux présents sur des plateformes.